Jeudi soir dernier avait lieu le fameux debat des chef. Ca semble etre rendu une forte tendance pour toute election d’avoir un de ces debat.
Ed Stelmach, Kevin Taft, Brian Mason et Paul Hinman se sont donc rencontres pour un foursome tres attendu. Mason et Taft en etait a leur deuxieme experience, tandis que que Stelmach et Hinman etaient des novices.
Le format du debat etait tres mauvais selon moi. Un commentaire d’ouverture pour chacun des chef, OK. Les questions des journalistes couvraient l’ensemble des enjeux electoraux, OK. Suite a une question, le chef a qui etait adresse la question avait 45 secondes pour repondre. Suite a cela chacun des 3 autres chefs avait 30 sec pour presenter son point de vue. Apres cela le chaos. Pendant 2 minutes chacun des chef essayait de se faire entendre. Au plus fort la poche comme on dit dans mon coin de pays natal.
Les chef etaient assez civilise cela a aide, car les moderateurs n’ont intervenu qu’une fois durant les 90 minutes du debat. A certaines occasions, 2, 3 ou meme les 4 parlaient en meme temps. On se croyait rendu a ecouter une emission de sport au Quebec.
Question apparence, qui est toujours importance en politique, Stelmach avait l’air de sortir du tapis rouge des Oscars. Taft et Mason etaient habille propre cravate et tout mais quand meme casual. Hinman par contre avait l’air d’un arbre de noel. Je suis tres loin d’etre expert en mode, mais ses couleurs ne matchait pas du tout. Si j’avais essaye de sortir de la maison comme cela, ma femme m’aurait accroche par le cou et dit “Tu sortira pas comme cela, va te changer !”
Je ne resumerai pas le debat ici se serait trop long, mais dans les journaux les specialistes ne donnent personne victorieux. Malgre un gang bang contre Stelmach, il s’est bien defendu. Les autres ont martele leur point de vue, exactement ce qui etait attendu d’eux.
Inconstablement, le theme des elections 2008 est le changement. Tout les parti pretendent etre le parti du changement meme les Tories qui sont au gouvernement depuis 37 ans. Stelmach pretend etre le changement car il est un nouveau chef a la tete des Tories. Tout les autres parties pretendent etre le changement, evidemment, par un nouveau gouvernement.
De mon point de vue, un neophyte de le politique Albertaine, je crois que le gagnant est Kevin Taft des Liberaux. Pas que c’est le parti qui m’attire le plus, mais c’est lui qui a le plus connecte avec moi pendant le debat. Au niveau des idees Hinman est celui qui a fait le plus grand gain, etant le parti le plus recent, il a gagne en credibilite seulement a etre invite au debat. Il a ete invite car il est actuellement elu.
dimanche 24 février 2008
jeudi 21 février 2008
Poubelles
Dernieres intention de vote pour l'Alberta
Conservateurs 39%
Liberaux 22%
NPD 11%
Wildrose Alliance 4%
Vert 3%
Indecis 18%
Ne repond pas 3%
Il commence a faire vraiment beau par ici. On a pratiquement plus de neige. Depuis une semaine on a des temperatures au dessus de 0 comme maximum a tout les jours. La meme cose est prevue pour la semaine prochaine.
Votre humble serviteur sera absent toute la semaine prochaine, pour cause de voyage d'affaire au Texas.
Statistiques en vrac.
Taux de chômage:
Calgary : 2.9% Ex-æquo avec le record historique.
Edmonton : 3.6%
Alberta : 3.2%
Québec : 6.8%
Canada: 5.8% record de 33 ans.
Taux d’emploi (adultes en âge de travailler qui travaillent)
Canada : 63.8%
Alberta : 72.1%
Colombie-Britannique : 63.9%
Terre-Neuve et Labrador : 52.5%
Commentaire de Todd Hirsh, économiste senior chez ATB Financial :
“There’s still a lot of gasoline in Alberta’s economic tank”
“If there’s a slowdown happening in the Alberta economy, it hasn’t translated into the labor market”
mardi 19 février 2008
Un peu de politique provinciale.
Nous sommes en campagne électorale actuellement. Depuis quelque temps, Ed Stelmach chef du parti Conservateur albertain est la cible de publicité négative de la part de syndicats. Dans cette publicité, on voit Stelmach discuter de certains thèmes suivi commentaires négatifs et d’une voix en background de style fantôme qui dit ‘no plan’ continuellement.
Ils ont raison et tort en même temps. Depuis son élection à la tête des Conservateurs provinciaux il y a un peu plus d’un an, le gouvernement et Ed Stelmach est la cible de 2 principales critiques : le manque de plan a long terme et la révision du programme des royautés pétrolières.
Stelmach est le successeur de Ralph Klein, qui avait admit que les conservateurs n’avaient pas prévu le Boom de 2005-2006. La province est actuellement dans un déficit d’infrastructures. Pas que les routes sont défonces, ou que les viaducs s’effondrent, mais plutôt un manque d’infrastructures. Il y a tellement de nouveaux arrivants ici que les routes, hôpitaux, écoles, parc municipaux et le réseau de sante ne suffisent tout simplement pas.
Voici donc Ed qui annonce son plan de 20 ans pour rattraper le retard en infrastructures. Le plan est très ambitieux en termes monétaires : 120 milliards. Ed mentionne qu’il ne veut pas que l’Alberta se retrouve encore dans cet état de déficit d’infrastructures.
Globalement, le plan de 6 milliards annuellement, prévoit le quart des dépenses en routes, et un autre quart en infrastructures municipales. Les seuls détails de ce plan sont cette répartition, l’addition de 5 écoles annuellement dans la province et l’achat de terrains pour un possible train rapide entre Calgary et Edmonton. Le manque de détail est l’objet de critiques intenses de l’opposition.
Donc comme le dit Ed, il y a un plan a long terme, mais le plan est tellement flou que cela peut être n’importe quoi.
Dans le dossier des redevances pétrolières, personne n’est content. Les Libéraux et groupes de pression affirment que la révision est mauvaise, car elle n’égale pas les recommandations du rapport Hunter, Our Fair Share, d’augmenter les royautés de 20% annuellement. Les compagnies pétrolières, et groupes économiques affirment que la modification affectera négativement les investissements futurs, et questionnent pourquoi toucher a une recette gagnante. Selon leur point de vue, les citoyens sont partagés des deux cotes. C’est comme je le disais précédemment, ce dossier est un lose-lose situation.
En définitive nous saurons le point de vue des albertains le 3 mars, jour des prochaines élections générales provinciales.
Ils ont raison et tort en même temps. Depuis son élection à la tête des Conservateurs provinciaux il y a un peu plus d’un an, le gouvernement et Ed Stelmach est la cible de 2 principales critiques : le manque de plan a long terme et la révision du programme des royautés pétrolières.
Stelmach est le successeur de Ralph Klein, qui avait admit que les conservateurs n’avaient pas prévu le Boom de 2005-2006. La province est actuellement dans un déficit d’infrastructures. Pas que les routes sont défonces, ou que les viaducs s’effondrent, mais plutôt un manque d’infrastructures. Il y a tellement de nouveaux arrivants ici que les routes, hôpitaux, écoles, parc municipaux et le réseau de sante ne suffisent tout simplement pas.
Voici donc Ed qui annonce son plan de 20 ans pour rattraper le retard en infrastructures. Le plan est très ambitieux en termes monétaires : 120 milliards. Ed mentionne qu’il ne veut pas que l’Alberta se retrouve encore dans cet état de déficit d’infrastructures.
Globalement, le plan de 6 milliards annuellement, prévoit le quart des dépenses en routes, et un autre quart en infrastructures municipales. Les seuls détails de ce plan sont cette répartition, l’addition de 5 écoles annuellement dans la province et l’achat de terrains pour un possible train rapide entre Calgary et Edmonton. Le manque de détail est l’objet de critiques intenses de l’opposition.
Donc comme le dit Ed, il y a un plan a long terme, mais le plan est tellement flou que cela peut être n’importe quoi.
Dans le dossier des redevances pétrolières, personne n’est content. Les Libéraux et groupes de pression affirment que la révision est mauvaise, car elle n’égale pas les recommandations du rapport Hunter, Our Fair Share, d’augmenter les royautés de 20% annuellement. Les compagnies pétrolières, et groupes économiques affirment que la modification affectera négativement les investissements futurs, et questionnent pourquoi toucher a une recette gagnante. Selon leur point de vue, les citoyens sont partagés des deux cotes. C’est comme je le disais précédemment, ce dossier est un lose-lose situation.
En définitive nous saurons le point de vue des albertains le 3 mars, jour des prochaines élections générales provinciales.
lundi 18 février 2008
Perspectives d’emplois futurs en Alberta
Avant de vous faire part des résultats de l’étude sur les besoins futurs d’employés de Calgary, voici une petite tranche de ma vie professionnelle.
Je suis arrive a Calgary en juin 2006, en plein cœur du fameux BOOM. J’ai immédiatement entrepris des démarches d’emplois et crée mon réseau de relations dans les agences de recrutement (Head Hunters). Apres quelques entrevues et étapes nécessaires j’ai obtenu mon premier emploi en moins d’un mois. Bon j’entends déjà certains dire ‘J’ai entendu dire qu’a Calgary tu peux trouver un emploi en moins d’une journée’ C’est vrai, mais pour les emplois manuels. Pour un professionnel, le temps d’envoyer des applications, la sélection des candidats, première entrevue, deuxième entrevue, il peut facilement se passer de 2 semaines à 3 mois, dépendamment du processus d’embauche. A titre d’exemple, mon emploi actuel, les démarches ont dures près de 3 mois, du premier contact a la lettre d’embauche dument signée.
Pour faire une histoire courte, j’ai accepte un emploi trop rapidement, que je n’ai pas aimé. J’ai donc change d’emploi très rapidement. J’ai changé à nouveau début 2007, et j’ai commence ici fin janvier 2008.
Ce que cela illustre c’est le dynamisme du marché de l’emploi à Calgary. Les besoins de main d’œuvre sont criants dans pratiquement tous les secteurs d’emplois, ce qui me m’amène à vous parler de l’étude.
Le Calgary Economic Development a rendu public les résultats de leur étude sur les besoins de main d’œuvre pour la prochaine décennie à Calgary. C’est important, on ne parle pas ici de l’Alberta entière, seulement de la ville de Calgary. Donc d’ici a 2017 Calgary aura besoin de 244 000 nouveaux employés.
L’étude est base avec des projections de croissance d’emploi de 2.9% annuellement, beaucoup plus conservateur que la croissance réelle de 2007 de 3.8%.
Bryne Luft, ancien directeur de Manpower et gestionnaire principal du comité des ressources humaines de la Chambre Economique de Calgary mentionne que ces prévisions sont tout sauf optimistes. Les hypothèses de croissance sont moindres que la croissance prévue pour 2008 et futures.
L’étude détaille les principaux domaines ou la demande seront les plus criants. Commerce de détail, tous les emplois relies a la sante, services professionnels et la construction. A eux seuls ces 4 secteurs d’emplois seront responsables de la majorité des 244 000 nouveaux emplois.
Le problème c’est que Calgary n’est pas le seul endroit sur la planète qui a une forte croissance économique. Calgary doit se battre mondialement pour attirer les nouveaux employés.
La majorité des nouveaux emplois vont demander une éducation postsecondaire, et évidemment, une connaissance de l’anglais. Le Mount Royal College a reçu 1300 demandes pour accéder au programme d’infirmerie, mais peut accommoder seulement 330 étudiants. Des démarches sont en cours actuellement pour faciliter la reconnaissance des diplômes étrangers.
Si vous planifiez déménager a Calgary, et que vous êtes un travailleur dans un des domaines mentionnes, inquiétez-vous pas trop du futur ici, il y a beaucoup plus de travail que d’employés de disponibles.
Je suis arrive a Calgary en juin 2006, en plein cœur du fameux BOOM. J’ai immédiatement entrepris des démarches d’emplois et crée mon réseau de relations dans les agences de recrutement (Head Hunters). Apres quelques entrevues et étapes nécessaires j’ai obtenu mon premier emploi en moins d’un mois. Bon j’entends déjà certains dire ‘J’ai entendu dire qu’a Calgary tu peux trouver un emploi en moins d’une journée’ C’est vrai, mais pour les emplois manuels. Pour un professionnel, le temps d’envoyer des applications, la sélection des candidats, première entrevue, deuxième entrevue, il peut facilement se passer de 2 semaines à 3 mois, dépendamment du processus d’embauche. A titre d’exemple, mon emploi actuel, les démarches ont dures près de 3 mois, du premier contact a la lettre d’embauche dument signée.
Pour faire une histoire courte, j’ai accepte un emploi trop rapidement, que je n’ai pas aimé. J’ai donc change d’emploi très rapidement. J’ai changé à nouveau début 2007, et j’ai commence ici fin janvier 2008.
Ce que cela illustre c’est le dynamisme du marché de l’emploi à Calgary. Les besoins de main d’œuvre sont criants dans pratiquement tous les secteurs d’emplois, ce qui me m’amène à vous parler de l’étude.
Le Calgary Economic Development a rendu public les résultats de leur étude sur les besoins de main d’œuvre pour la prochaine décennie à Calgary. C’est important, on ne parle pas ici de l’Alberta entière, seulement de la ville de Calgary. Donc d’ici a 2017 Calgary aura besoin de 244 000 nouveaux employés.
L’étude est base avec des projections de croissance d’emploi de 2.9% annuellement, beaucoup plus conservateur que la croissance réelle de 2007 de 3.8%.
Bryne Luft, ancien directeur de Manpower et gestionnaire principal du comité des ressources humaines de la Chambre Economique de Calgary mentionne que ces prévisions sont tout sauf optimistes. Les hypothèses de croissance sont moindres que la croissance prévue pour 2008 et futures.
L’étude détaille les principaux domaines ou la demande seront les plus criants. Commerce de détail, tous les emplois relies a la sante, services professionnels et la construction. A eux seuls ces 4 secteurs d’emplois seront responsables de la majorité des 244 000 nouveaux emplois.
Le problème c’est que Calgary n’est pas le seul endroit sur la planète qui a une forte croissance économique. Calgary doit se battre mondialement pour attirer les nouveaux employés.
La majorité des nouveaux emplois vont demander une éducation postsecondaire, et évidemment, une connaissance de l’anglais. Le Mount Royal College a reçu 1300 demandes pour accéder au programme d’infirmerie, mais peut accommoder seulement 330 étudiants. Des démarches sont en cours actuellement pour faciliter la reconnaissance des diplômes étrangers.
Si vous planifiez déménager a Calgary, et que vous êtes un travailleur dans un des domaines mentionnes, inquiétez-vous pas trop du futur ici, il y a beaucoup plus de travail que d’employés de disponibles.
jeudi 14 février 2008
Avis de recherche
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Prix discutable.
Me contacter SVP
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mercredi 13 février 2008
L’Alberta loin devant.
Les habitués de ce blog auront lu plusieurs post décrivant avec beaucoup de statistiques comment l’Alberta est loin devant pour plusieurs éléments économiques. En voici un autre.
Souvent lorsqu’on parle de statistiques ce sont des moyennes et des tendances. C’est donc dire qu’en termes de salaire moyen par exemple (près de 22$ de l’heure en Alberta) il y a des gens qui gagnent plus et d’autres moins. Comme la moyenne est très influencée par les extrêmes, les salaires faramineux des CEO des grandes pétrolières affectent la moyenne a la hausse. Mais qu’en est-il des citoyens ordinaires ? Ceux qui gagnent entre 30 000 et 100 0000 annuellement ?
L’Alberta brille encore au Canada comme la province avec la plus forte croissance d’emploi de qualité. Les emplois avec de hauts salaires, à temps plein, avec des bénéfices marginaux très intéressants dans des industries qui paient de hauts salaires sont en forte croissance en Alberta.
Cette statistique a de quoi étonner dans le contexte actuel. Les Etats-Unis sont probablement en pleine récession et la demande mondiale de biens et service est en baisse. Cependant la demande d’énergie demeure aussi forte, et c’est la que l’Alberta marque ses points. Lorsqu’on parle d’emplois dans des ‘High Paying Industries’ c’est juste une autre manière de nommer l’industrie pétrolière (Oil Patch).
Propos de Benjamin Tal, économiste chez CIBC World Market :
‘Not only is Alberta generating a lot of jobs, it’s really generating a lot of high quality jobs. Clearly, Alberta is a leader.’
‘Alberta has Canada’s highest quality and fastest improving labor market’
De plus Tal mentionne que non seulement l’Alberta est le leader au Canada pour la qualité des emplois, mais le taux de croissance est aussi le plus élevé.
Rappelons que les statistiques 2007 indiquent que l’Alberta a eu la plus forte croissance de l’emploi au Canada, le plus bas taux de chômage, et le plus haut taux d’employabilité (proportion d’adulte en âge de travailler qui travaillent) avec un record de tout les temps de 71.9%
Le taux de chômage albertain en janvier 2008 a atteint un record avec 2.9% après une très légère hausse durant la seconde semestre de 2007.
Donc à ceux qui pensent à déménager en Alberta, il y a encore des emplois en quantité et qualité. Pas plus tard qu’hier le directeur de l’école de mes enfants a fait un appel désespéré pour des professeurs remplaçants. Si vous êtes un professeur, ou vous connaissez un prof qui veut travailler à temps plein pour le reste de l’année scolaire dans les 7 écoles francophones de Calgary, que ce soit pour avoir une expérience dans l’ouest ou simplement une expérience de travail, contactez-moi, je vais vous mettre en contact avec le bonnes personnes. Des arrangements pour le logement sont déjà prévus !
Souvent lorsqu’on parle de statistiques ce sont des moyennes et des tendances. C’est donc dire qu’en termes de salaire moyen par exemple (près de 22$ de l’heure en Alberta) il y a des gens qui gagnent plus et d’autres moins. Comme la moyenne est très influencée par les extrêmes, les salaires faramineux des CEO des grandes pétrolières affectent la moyenne a la hausse. Mais qu’en est-il des citoyens ordinaires ? Ceux qui gagnent entre 30 000 et 100 0000 annuellement ?
L’Alberta brille encore au Canada comme la province avec la plus forte croissance d’emploi de qualité. Les emplois avec de hauts salaires, à temps plein, avec des bénéfices marginaux très intéressants dans des industries qui paient de hauts salaires sont en forte croissance en Alberta.
Cette statistique a de quoi étonner dans le contexte actuel. Les Etats-Unis sont probablement en pleine récession et la demande mondiale de biens et service est en baisse. Cependant la demande d’énergie demeure aussi forte, et c’est la que l’Alberta marque ses points. Lorsqu’on parle d’emplois dans des ‘High Paying Industries’ c’est juste une autre manière de nommer l’industrie pétrolière (Oil Patch).
Propos de Benjamin Tal, économiste chez CIBC World Market :
‘Not only is Alberta generating a lot of jobs, it’s really generating a lot of high quality jobs. Clearly, Alberta is a leader.’
‘Alberta has Canada’s highest quality and fastest improving labor market’
De plus Tal mentionne que non seulement l’Alberta est le leader au Canada pour la qualité des emplois, mais le taux de croissance est aussi le plus élevé.
Rappelons que les statistiques 2007 indiquent que l’Alberta a eu la plus forte croissance de l’emploi au Canada, le plus bas taux de chômage, et le plus haut taux d’employabilité (proportion d’adulte en âge de travailler qui travaillent) avec un record de tout les temps de 71.9%
Le taux de chômage albertain en janvier 2008 a atteint un record avec 2.9% après une très légère hausse durant la seconde semestre de 2007.
Donc à ceux qui pensent à déménager en Alberta, il y a encore des emplois en quantité et qualité. Pas plus tard qu’hier le directeur de l’école de mes enfants a fait un appel désespéré pour des professeurs remplaçants. Si vous êtes un professeur, ou vous connaissez un prof qui veut travailler à temps plein pour le reste de l’année scolaire dans les 7 écoles francophones de Calgary, que ce soit pour avoir une expérience dans l’ouest ou simplement une expérience de travail, contactez-moi, je vais vous mettre en contact avec le bonnes personnes. Des arrangements pour le logement sont déjà prévus !
samedi 9 février 2008
Cowboys
Vous connaissez le Cowboys ? Non pas les cowboys sur chevaux, Cowboys, le légendaire bar qui était situe downtown a Calgary. Il est très connu pour ses belles serveuses habilles dans le style cowboy sexy.
En aout, son ancien emplacement, au coin de la 9 avenue et la 5 rue sud-ouest, a été détruit pour faire place à un nouveau développement commercial et résidentiel. Depuis ce temps Penny Lane Entertainment, propriétaire du Cowboys cherche un nouvel emplacement pour ré ouvrir son bar.
Juste avant la fermeture le prince Harry avait été y faire un tour, et la rumeur dit qu’il a eu une étincelle avec une serveuse…
Ils ont bien tente de louer un emplacement au coin 5 rue et 4 avenue SW, mais ont été refuse par la ville sous prétexte que le bar ne cadre pas avec le voisinage. Des pétitions ont étés remises par les citoyen du coin pour protester contre la venue du bar.
Pour supporter sa décision, la ville a donne une étude d’appel à la police. Les appels ont chutes drastiquement depuis que le bar est ferme en aout.
Ferme depuis 5 mois, certains commencent à penser que le Cowboys est mort. Faudrait pas perdre cette tradition, je n’y ai pas encore été !
En aout, son ancien emplacement, au coin de la 9 avenue et la 5 rue sud-ouest, a été détruit pour faire place à un nouveau développement commercial et résidentiel. Depuis ce temps Penny Lane Entertainment, propriétaire du Cowboys cherche un nouvel emplacement pour ré ouvrir son bar.
Juste avant la fermeture le prince Harry avait été y faire un tour, et la rumeur dit qu’il a eu une étincelle avec une serveuse…
Ils ont bien tente de louer un emplacement au coin 5 rue et 4 avenue SW, mais ont été refuse par la ville sous prétexte que le bar ne cadre pas avec le voisinage. Des pétitions ont étés remises par les citoyen du coin pour protester contre la venue du bar.
Pour supporter sa décision, la ville a donne une étude d’appel à la police. Les appels ont chutes drastiquement depuis que le bar est ferme en aout.
Ferme depuis 5 mois, certains commencent à penser que le Cowboys est mort. Faudrait pas perdre cette tradition, je n’y ai pas encore été !
jeudi 7 février 2008
No slowdown in Alberta
Les économistes tentent de s’entendre à savoir si on est techniquement en récession. (ON ici est définit comme l’Amérique du nord entière) Deux choses sont certaines :
1. Si on n’est pas encore en récession on va l’être bientôt.
2. Il n’y aura pas de récession en Alberta.
Le très faible taux de chômage en Alberta et une forte économie domestique vont protéger l’Alberta du refroidissement économique en Amérique du nord. En effet, malgré la récession, la demande d’énergie des USA ne risque pas de diminuer, dans le pire des scenarios, la croissance va diminuer.
Dans les rondes des réévaluations des projections économiques, la Banque du Canada a ramené la croissance 2008 de 2.3% à 1.8%. Et garde un objectif de 2.8% en 2009. La force de la demande intérieure au Canada et en particulier en Alberta va préserver le Canada entier d’entrer en récession.
Encore une fois, Calgary et l’Alberta leaderont le Canada en termes de croissance économique. Les économistes les plus pessimistes (TD Bank) prévoient une croissance de 2.7% en Alberta en 2008 tandis que les plus optimistes (Conference Board of Canada) prévoient 4.2%.
Malgré un ralentissement depuis 2006, la construction résidentielle et commerciale reste extrêmement robuste, et le prix du gaz naturel semble recommencer a augmenter.
Rappelons que techniquement une récession se définit comme deux trimestres consécutifs avec une croissance du PIB négative
1. Si on n’est pas encore en récession on va l’être bientôt.
2. Il n’y aura pas de récession en Alberta.
Le très faible taux de chômage en Alberta et une forte économie domestique vont protéger l’Alberta du refroidissement économique en Amérique du nord. En effet, malgré la récession, la demande d’énergie des USA ne risque pas de diminuer, dans le pire des scenarios, la croissance va diminuer.
Dans les rondes des réévaluations des projections économiques, la Banque du Canada a ramené la croissance 2008 de 2.3% à 1.8%. Et garde un objectif de 2.8% en 2009. La force de la demande intérieure au Canada et en particulier en Alberta va préserver le Canada entier d’entrer en récession.
Encore une fois, Calgary et l’Alberta leaderont le Canada en termes de croissance économique. Les économistes les plus pessimistes (TD Bank) prévoient une croissance de 2.7% en Alberta en 2008 tandis que les plus optimistes (Conference Board of Canada) prévoient 4.2%.
Malgré un ralentissement depuis 2006, la construction résidentielle et commerciale reste extrêmement robuste, et le prix du gaz naturel semble recommencer a augmenter.
Rappelons que techniquement une récession se définit comme deux trimestres consécutifs avec une croissance du PIB négative
mercredi 6 février 2008
Elections provinciales generales en Alberta
C’est maintenant officiel, Ed Stelmach en a fait l’annonce lundi dans son discours du trone. Les albertains irons aux urnes le 3 mars. Ils auront a decider de l’avenir politique de la province. D’un cote les conservateurs avec une dynastie de 37 ans cherchent un autre mandat en pretendant s’etre renouvele de l’interne avec la venue de Stelmach a la tete du parti.
Et de l’autre cote une ribambelle de partis, petits et gros, qui tous pretendent etre la cle du changement pour le futur. Il y a les plus connus comme les liberaux et le NPD. Un nouveau venu, Wildrose Alliance et d’autres moins connus : Les verts et le credit social.
Commencont par les Conservateurs. Le parti qui a vu de tres grands leaders comme Ralph Klein et Peter Lougheed est maintenant dirige par Ed Stelmach depuis 14 mois. A l’image de Stephane Dion, elu le meme soir, Stelmach manque de charisme et n’a pas reussi a faire l’unanimite comme leader. Certains deputes se sont vu montrer la porte plus ou moins officiellement comme Lyle Oberg d’autres ont clairement claque la porte. Ces elections seront le chant du signe pour Steady Eddie. S’il ne l’emporte pas avec une bonne majorite (les experts mentionnent au moins 50 des 83 sieges), ce sera considere comme un echec, et la fin de sa vie politique. Stelmach, un ancien agriculteur, a beaucoup de difficulte dans les centres urbains, Calgary en particulier. En Alberta on ne peux former le gouvernement sans gagner Calgary qui compte pour pres de 33% de la population.
Les Liberaux provinciaux sont diriges par Kevin Taft, pour une deuxieme election consecutive. En 2004 Taft avait surpris en remportant 12 siege en Alberta face au mastodonte Ralph Klein. Plusieur signes annoncait deja la fin proche de sa carriere, mais quand meme. Les liberaux revent de former le prochain gouvernement, mais la vraie victoire serait d’avoir un gouvernement minoritaire conservateur. Les supports sont en hausse dans les centres urbains face a la faiblesse des conservateurs. Les liberaux seront-ils capable de garder ces votes jusqu’au scrutin ? Taft souffre d’un manque de leadership a peine voile et joue aussi sa carriere politique.
Le NPD compte presentement 4 sieges. Dirige par Brian Mason, un ancien col bleu d’Edmonton devenu conseilleir municipal, et maintenant au NPD. Un defi enorme attends M. Mason car depuis la nuit des temps les albertains sont beaucoup plutot a droite de l’echiquier politique contrairement aux valeurs du NPD.
Paul Hinman dirige le nouvel Wildrose Alliance, nee de la fusion de l’Alberta Alliance et du Wildrose Party. Il occupe le seul siege. Son defi est de se faire connaître plus et d’aller chercher des appuis a droite des conservateurs, qui recemment se sont deplaces vers le centre.
George Read pour les Verts et Len Skowronski du credit social dont les 2 autres partis presents sur la liste electorale, mais non represente a la chambre des communes actuellement. Tres peu a dire d’eux je ne les connait pas du tout.
Comme toujours l’argent sera probablement la cle de la reussite. A ce sujet les conservateurs sont largement en avance avec des coffres pleins. Tout les autres partis ont encore des dettes du precedent scrutin. Les experts s’attendent a etre inonde de pancartes des conservateurs, tandis que les autres feront une campagne de terrain.
Voici ma boule de crystal :
Conservateur 45 sieges
Liberaux 30
Wildrose Alliance 5
NPD 3
A suivre !
Et de l’autre cote une ribambelle de partis, petits et gros, qui tous pretendent etre la cle du changement pour le futur. Il y a les plus connus comme les liberaux et le NPD. Un nouveau venu, Wildrose Alliance et d’autres moins connus : Les verts et le credit social.
Commencont par les Conservateurs. Le parti qui a vu de tres grands leaders comme Ralph Klein et Peter Lougheed est maintenant dirige par Ed Stelmach depuis 14 mois. A l’image de Stephane Dion, elu le meme soir, Stelmach manque de charisme et n’a pas reussi a faire l’unanimite comme leader. Certains deputes se sont vu montrer la porte plus ou moins officiellement comme Lyle Oberg d’autres ont clairement claque la porte. Ces elections seront le chant du signe pour Steady Eddie. S’il ne l’emporte pas avec une bonne majorite (les experts mentionnent au moins 50 des 83 sieges), ce sera considere comme un echec, et la fin de sa vie politique. Stelmach, un ancien agriculteur, a beaucoup de difficulte dans les centres urbains, Calgary en particulier. En Alberta on ne peux former le gouvernement sans gagner Calgary qui compte pour pres de 33% de la population. 
Les Liberaux provinciaux sont diriges par Kevin Taft, pour une deuxieme election consecutive. En 2004 Taft avait surpris en remportant 12 siege en Alberta face au mastodonte Ralph Klein. Plusieur signes annoncait deja la fin proche de sa carriere, mais quand meme. Les liberaux revent de former le prochain gouvernement, mais la vraie victoire serait d’avoir un gouvernement minoritaire conservateur. Les supports sont en hausse dans les centres urbains face a la faiblesse des conservateurs. Les liberaux seront-ils capable de garder ces votes jusqu’au scrutin ? Taft souffre d’un manque de leadership a peine voile et joue aussi sa carriere politique. 
Le NPD compte presentement 4 sieges. Dirige par Brian Mason, un ancien col bleu d’Edmonton devenu conseilleir municipal, et maintenant au NPD. Un defi enorme attends M. Mason car depuis la nuit des temps les albertains sont beaucoup plutot a droite de l’echiquier politique contrairement aux valeurs du NPD.
Paul Hinman dirige le nouvel Wildrose Alliance, nee de la fusion de l’Alberta Alliance et du Wildrose Party. Il occupe le seul siege. Son defi est de se faire connaître plus et d’aller chercher des appuis a droite des conservateurs, qui recemment se sont deplaces vers le centre. George Read pour les Verts et Len Skowronski du credit social dont les 2 autres partis presents sur la liste electorale, mais non represente a la chambre des communes actuellement. Tres peu a dire d’eux je ne les connait pas du tout.
Comme toujours l’argent sera probablement la cle de la reussite. A ce sujet les conservateurs sont largement en avance avec des coffres pleins. Tout les autres partis ont encore des dettes du precedent scrutin. Les experts s’attendent a etre inonde de pancartes des conservateurs, tandis que les autres feront une campagne de terrain.
Voici ma boule de crystal :
Conservateur 45 sieges
Liberaux 30
Wildrose Alliance 5
NPD 3
A suivre !
lundi 4 février 2008
Alberta’s (not so) Green Plan…
Il y a quelques jours, Ed Stelmach annoncait le plan albertain de lutte aux changements climatiques. Je suis loin d’etre un expert dans le domaine, mais en voici les grandes lignes.
- Permission de hausser les gaz a effet de serre jusqu’en 2020.
- Apres, couper de 200 megatonnes avant 2050
- Ainsi atteindre un reduction de 14% sur les emission de 2005.
Le plan prevoit 3 axe de developpement principal, la capture et entreposage des emissions de carbone, l’utilisation d’energie alternatives plus verte, et la promotion de la conservation energetique.
Ces objectifs albertains sont loin des exigeances federales qui sont de ramener les emissions de 2020 a 80% des emissions de 2006, et a 30% des emissions d’ici a 2050.
Meme le plan federal parait petit face aux objectifs tres ambitieux de Kyoto qui sont de rameler les emissions au niveau de 1990 d’ici les 4 prochaines annees..
Tout ce qui existe comme groupe de pression, l’opposition politique et groupes de reflexion environnementaux decrient le plan, et le qualifient de ridicule. Cependant, l’industrie petroliere applaudit et mentionne que c’est un excellent premier pas.
Reaction de Stelmach : ‘Le dossier des changements climatiques est assez chaud comme cela, je n’ajouterai pas de la rhetorique politique vide de sens avec des objectifs que je sais que nous ne pouvons pas atteindre.’
Bon… Meme si pratiquement toute la planete a finalement accepte que les objectifs de Kyoto sont irrealistes, reste que les objectifs du federal sont acceptables. Je crois que Stelmach devra faire un peu mieux, au risque de froisser les grandes petrolieres.
- Permission de hausser les gaz a effet de serre jusqu’en 2020.
- Apres, couper de 200 megatonnes avant 2050
- Ainsi atteindre un reduction de 14% sur les emission de 2005.
Le plan prevoit 3 axe de developpement principal, la capture et entreposage des emissions de carbone, l’utilisation d’energie alternatives plus verte, et la promotion de la conservation energetique.
Ces objectifs albertains sont loin des exigeances federales qui sont de ramener les emissions de 2020 a 80% des emissions de 2006, et a 30% des emissions d’ici a 2050.
Meme le plan federal parait petit face aux objectifs tres ambitieux de Kyoto qui sont de rameler les emissions au niveau de 1990 d’ici les 4 prochaines annees..
Tout ce qui existe comme groupe de pression, l’opposition politique et groupes de reflexion environnementaux decrient le plan, et le qualifient de ridicule. Cependant, l’industrie petroliere applaudit et mentionne que c’est un excellent premier pas.
Reaction de Stelmach : ‘Le dossier des changements climatiques est assez chaud comme cela, je n’ajouterai pas de la rhetorique politique vide de sens avec des objectifs que je sais que nous ne pouvons pas atteindre.’
Bon… Meme si pratiquement toute la planete a finalement accepte que les objectifs de Kyoto sont irrealistes, reste que les objectifs du federal sont acceptables. Je crois que Stelmach devra faire un peu mieux, au risque de froisser les grandes petrolieres.
vendredi 1 février 2008
Etat de l’emploi en Alberta.
L’economie americaine ralentit, affectee par la hausse des prix du petrole, la crise des prets a risque, et une crise dans le marche immobilier. Lorsque les USA ont la grippe, generalement le Canada suit de tres pres. On voit deja les effets.
En Alberta cependant, les effets tardent a se faire sentir. Meme que le mois de decembre 2007 a ete un excellent mois, en permettant aux chiffres nationaux de demeurer positifs, malgre une perte nette d’emploi hors-Alberta.
En decembre 21 0000 emplois se sont ajoutes en Alberta, tandis qu’au Canada il s’est perdu 19 000 emploi. Le net est donc de +2 000 emploi, ce qui a permis de conserver le meme taux de chomage canadien a 5.9%, un bas de 30 ans.
Le taux de chomage albertain se situe a un record de 3.2%, et a Calgary a un etonnant 2.9% des records dans les 2 cas.
Autres statistiques :
Adultes aptes au travail qui ont un emploi : Alberta 71.9%, Canada 63.7%
Taux d’augmentation des salaires dec 06 a dec 07 : Alberta 8.8%, Canada 4.9%
Pour la deuxieme annee consecutive, l’Alberta se classe premiere au Canada et de loin, pour la creation d’emploi avec 4.3% Le Canada entier chiffre sa creation d’emploi a 2.2% pour la meme periode.
Les chiffres de 2007 font figure d’exception au Canada, mais sont quand meme inferieurs a ceux de 2006, ou la creation d’emploi s’est chiffree a 5.6%
En Alberta cependant, les effets tardent a se faire sentir. Meme que le mois de decembre 2007 a ete un excellent mois, en permettant aux chiffres nationaux de demeurer positifs, malgre une perte nette d’emploi hors-Alberta.
En decembre 21 0000 emplois se sont ajoutes en Alberta, tandis qu’au Canada il s’est perdu 19 000 emploi. Le net est donc de +2 000 emploi, ce qui a permis de conserver le meme taux de chomage canadien a 5.9%, un bas de 30 ans.
Le taux de chomage albertain se situe a un record de 3.2%, et a Calgary a un etonnant 2.9% des records dans les 2 cas.
Autres statistiques :
Adultes aptes au travail qui ont un emploi : Alberta 71.9%, Canada 63.7%
Taux d’augmentation des salaires dec 06 a dec 07 : Alberta 8.8%, Canada 4.9%
Pour la deuxieme annee consecutive, l’Alberta se classe premiere au Canada et de loin, pour la creation d’emploi avec 4.3% Le Canada entier chiffre sa creation d’emploi a 2.2% pour la meme periode.
Les chiffres de 2007 font figure d’exception au Canada, mais sont quand meme inferieurs a ceux de 2006, ou la creation d’emploi s’est chiffree a 5.6%
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