mercredi 15 octobre 2008

Elections 2008

Dans le feu de l’action actuellement, je ne peux m’empêcher de revenir sur les élections.

Généralement dans une bataille, il y a des gagnants et des perdants. Cependant dans cette élection je cherche encore les gagnants.

Certains diront que Gilles Duceppe et le Bloc sont les grands gagnants. Je dirais plutôt qu’ils sont ceux qui ont le moins perdu. En effet, faut-il rappeler que le Bloc a perdu un siège et 1% des intentions de vote au Québec? Oui les analystes les donnaient mort et enterré, et j’en ai ajoute sur le tas. C’est pour cela que je dis qu’ils sont ceux qui ont perdu le moins. L’hécatombe annoncée ne c’est pas produite, loin de la. Il faut donc lever notre chapeau à M. Duceppe et le féliciter. Non pas que je partage ses « Valeurs du Québec » mais il faut reconnaître les résultats.

Stephen Harper a débuté la campagne avec un gouvernement majoritaire en poche selon les sondages. Une campagne, comment dire, désastreuse au Québec a redonné vie au Bloc. Un programme léger, une contrôle excessif des candidats, même des ministres expérimentés, une hésitation à donner la réplique aux artistes et une mauvaise vente de la nouvelle politique sur les jeunes contrevenants ont fait perdre le rêve d’une majorité. Harper n’a que lui et ses conseillers à blâmer. Harper a gagné l’Ontario et la Colombie-Britannique, mais a échoué lamentablement au Québec. De plus la prochaine élection sera beaucoup plus difficile car Dion ne sera plus la.

Stéphane Dion a déjà une pierre tombale à son nom. Sa carrière politique est terminée. Certaines rumeurs veulent même qu’il commence à enseigner en janvier à suivre… La percée des Conservateurs en Ontario constitue une défaite amère pour le PLC. Les Libéraux ont perdu près de 30 sièges, si je ne me trompe pas, le deuxième pire résultat de l’histoire du PLC.

Jack Layton espérait une percée historique du NPD, mais cela ne c’est pas produit. Le nord de l’Ontario, château fort du NPD, a résisté, mais aucune percée majeure n’a eu lieu.

Elisabeth May a été battue dans son propre compte, signe évident du manque de crédibilité du parti. Quoique seulement la présence de May au débat des chefs est une victoire en soi.

En bout de ligne, le gouvernement est le même ou presque. Une autre minorité, une autre élection dans un horizon de 2 a 3 ans, un autre 300 millions de brule. Le scepticisme et la désillusion va seulement augmenter pour des politiciens déjà en manque de crédibilité. Le taux de participation extrêmement faible diminue avec une fréquence plus élevée des élections.

Maintenant de retour aux questions importantes, de retour a l’économie !