dimanche 21 septembre 2008

La non-campagne électorale en Alberta.

Grande nouvelle, j’ai réussi à trouver 2 pancartes électorales dans notre compte dans le sud-ouest de Calgary, les voici:


La première se trouve sur le terrain d’une maison près de chez nous, ce qui est assez étonnant, on ne voit pas cela au Québec. La deuxième a une intersection importante. Bon, vous remarquerez que les pancartes sont très faciles à lire, mais très morne, sans aucune imagination.

A l’extérieur de mon compte j’ai vu de rares pancartes Conservatrices, et même 2 Libérales. Petit moment cocasse, vendredi midi je suis allé marcher Downtown Calgary avec ma visite de l’Australie du bureau. On a croise 2 bénévoles libéraux qui donnaient des pamphlets. Je n’ai vu personne en prendre un, et certaines personnes faisaient un détour pour les éviter.

Cela représente assez bien la campagne électorale ici en Alberta. Une absence de campagne devrais-je dire. Les seules nouvelles électorales nous proviennent des autres provinces, ou des chefs qui volent au dessus de nous.

Les partis regardent les sondages et les résultats historiques et comprennent que cela ne vaut rien de venir en Alberta. Le terrain est Conservateur, sans aucun risque de changement. Aux dernières élections, plus de la moitié des comptés ont étés gagnes avec des majorités de plus de 50%.

J’ai même lu dans le journal que certains candidats Conservateurs vont faire du porte a porte dans des comptés ciblés en Ontario, et ne reviennent en Alberta que pour la fin de semaine.

La forte majorité Conservatrice de l’Alberta autant au fédéral qu’au provincial me dérange un peu, même si je penche naturellement vers ce parti. Je crois que la démocratie profite de l’échange d’idée et que l’opposition a un rôle important à jouer.

Remarquez que l’opposition s’efforce d’être réfractaire aux idées albertaines. Elisabeth May des Verts (cé qui ca?) n’a même pas l’espoir d’un vote. Jack Layton semble très sympathique mais manque de crédibilité en politique, ses promesses trop teintes de la gauche (ce qui n’est pas bien perçu en Alberta). Stéphane Dion… ben, on ne peut pas le détester, il fait pitié, et son Green Shift tout autant. Les albertains n’aiment pas que l’on joue dans leur portefeuille, et c’est ce que Dion promet.

J’ai hâte au débat !