vendredi 14 mars 2008

Volet familial

S’il y a une chose qui ne vas pas mieux en Alberta qu’au Québec, c’est bien la disponibilité des places en garderie pour les poupons. Le manque chronique de main d’œuvre frappe partout en Alberta et les garderies ne font pas exception.

Cependant, une situation navrante se produit actuellement dans les garderies, le manque de main d’œuvre, combine avec le ratio éducatrice-poupon élevé met une pression énorme sur les services de garde pour les plus jeunes.

Les garderies ont de la difficulté à se trouver du personnel, malgré l’addition de quelques 440 éducatrices récemment, découlant de la nouvelle convention collective qui a augmenté grandement leurs salaires. Les postes ne sont pas tous comblés, et les places pour les plus jeunes écopent. De plus le gouvernement a même crée une mesure incitative pour augmenter les places en pouponnière, une allocation de 1500$ par place crée, sans grand succès.

Le calcul est simple, le même employé en garderie peut garder 3 poupons de 0 à 18 mois, 6 enfants de 1 à 36 mois ou 8 enfants de plus de 3 ans. C’est donc plus rentable d’attribuer les employés aux enfants plus âgés. Les services de garde se désengagent de la garde des enfants de moins de 18 mois, malgré une très forte demande. L’Alberta a enregistré quelques 15 700 naissances en 2006-2007, et 16 800 de plus estimés pour la fin de l’année fiscale le 31 mars 2008.

Le délai d’attente pour des places en pouponnière se situe entre 1 et 3 ans, et la situation ne s’améliore pas. Une garderie downtown Calgary a une liste d’attente de 500 familles pour 18 places disponibles pour poupons.

Les directions de services de garde mentionnent qu’ils perdent de l’argent à fournir des places pour poupons. Rappelons que les frais de garderie pour poupons peuvent facilement atteindre 50$ quotidiennement.

Ici on commence à chercher pour des places avant même d’être enceinte. Mesdames vous êtes averties.