mardi 19 février 2008

Un peu de politique provinciale.

Nous sommes en campagne électorale actuellement. Depuis quelque temps, Ed Stelmach chef du parti Conservateur albertain est la cible de publicité négative de la part de syndicats. Dans cette publicité, on voit Stelmach discuter de certains thèmes suivi commentaires négatifs et d’une voix en background de style fantôme qui dit ‘no plan’ continuellement.

Ils ont raison et tort en même temps. Depuis son élection à la tête des Conservateurs provinciaux il y a un peu plus d’un an, le gouvernement et Ed Stelmach est la cible de 2 principales critiques : le manque de plan a long terme et la révision du programme des royautés pétrolières.

Stelmach est le successeur de Ralph Klein, qui avait admit que les conservateurs n’avaient pas prévu le Boom de 2005-2006. La province est actuellement dans un déficit d’infrastructures. Pas que les routes sont défonces, ou que les viaducs s’effondrent, mais plutôt un manque d’infrastructures. Il y a tellement de nouveaux arrivants ici que les routes, hôpitaux, écoles, parc municipaux et le réseau de sante ne suffisent tout simplement pas.

Voici donc Ed qui annonce son plan de 20 ans pour rattraper le retard en infrastructures. Le plan est très ambitieux en termes monétaires : 120 milliards. Ed mentionne qu’il ne veut pas que l’Alberta se retrouve encore dans cet état de déficit d’infrastructures.

Globalement, le plan de 6 milliards annuellement, prévoit le quart des dépenses en routes, et un autre quart en infrastructures municipales. Les seuls détails de ce plan sont cette répartition, l’addition de 5 écoles annuellement dans la province et l’achat de terrains pour un possible train rapide entre Calgary et Edmonton. Le manque de détail est l’objet de critiques intenses de l’opposition.

Donc comme le dit Ed, il y a un plan a long terme, mais le plan est tellement flou que cela peut être n’importe quoi.

Dans le dossier des redevances pétrolières, personne n’est content. Les Libéraux et groupes de pression affirment que la révision est mauvaise, car elle n’égale pas les recommandations du rapport Hunter, Our Fair Share, d’augmenter les royautés de 20% annuellement. Les compagnies pétrolières, et groupes économiques affirment que la modification affectera négativement les investissements futurs, et questionnent pourquoi toucher a une recette gagnante. Selon leur point de vue, les citoyens sont partagés des deux cotes. C’est comme je le disais précédemment, ce dossier est un lose-lose situation.

En définitive nous saurons le point de vue des albertains le 3 mars, jour des prochaines élections générales provinciales.