Premier avril 2008. Non ce n’est pas un poisson d’avril, mais bien le moment de remettre le rapport pour démontrer au gouvernement si les entreprises ont réussi à couper leurs émissions de CO2 comme prévu par la loi.
Rappelons que la loi énoncée l’été dernier exige une diminution de 12% des émissions polluantes pour les compagnies qui émettent plus de 100 000 tonnes de gaz a effet de serre par emplacement. A défaut de quoi, les compagnies devront payer une taxe sur l’excédent de qui était «alloué».
Cette taxe est en 2 volets, soit on verse 15$ la tonne au profit du fond pour la recherche de technologies plus eco-friendly ou on achète des «crédits pollution» pour la différence.
Les spécialistes anticipent que la majorité des gros pollueurs n’auront pas atteint le 12% et ainsi le gouvernement verra ses coffres et le fond de recherche engraissé de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Le problème c’est que la facture sera refilée aux consommateurs. En Alberta les plus gros pollueurs sont les pétrolières qui exploitent les sables bitumineux et les compagnies d’électricité qui produisent avec des centrales au charbon. Donc l’essence à la pompe et la facture d’électricité sera plus élevée.
Du point de vue de la compagnie, l’impact financier est 0. Les coûts supplémentaires sont éponges par des prix plus élevés. Cela me dérange un peu. Il faudrait que la compagnie soit vraiment pénalisée, mais je ne suis pas capable de voir un système qui leur empêcherait de transférer la facture au consommateur.
Vous avez des idées?
mercredi 7 mai 2008
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